Professeur Marcelo Kohen
Candidat à la Cour internationale de Justice
JUSTICE
INDÉPENDANCE
ROTATION
Citations du professeur Marcelo Kohen
«C’est le fait fréquent de l’ambiguïté dans l’existence et contenu des règles et le fait que la première constatation par la Cour suffit à bien des égards à rendre la règle indiscutablement existante ou à considérer l’interprétation suivie comme ayant la valeur de « bonne » interprétation.»
Kohen, M.G. ; « L’utilisation du précédent devant la CIJ : les immunités pénales des détenteurs de fonctions officielles à la lumière des affaires Yerodia et Djibouti c. France », in Société française pour le droit international, Le précédent en droit international. Colloque de Strasbourg, Paris, E. A. Pedone 2016, p.115
Kohen, M.G., « Règlement judiciaire des différends. La Cour internationale de Justice de plus en plus sollicitée par les Etats », Globe, Genève, 2010, N°6, p. 9«Un bon arrêt n’est pas celui qui donne quelque chose aux deux parties de sorte qu’aucune ne se considère comme perdante. Un bon arrêt est celui qui tranche en stricte conformité avec le droit, sans influence politique ou économique d’aucune sorte, qui est convenablement motivé et qui répond à toutes les questions et tous les arguments soulevés par les parties durant la procédure.»
Kohen, M.G., « Malaise avec la juridiction internationale », Globe, Genève, 2015, N° 15, p. 21«La justice internationale est un bien très précieux dont l’impact dépasse largement les décisions prises dans les affaires qui ont la chance d’être portées devant elle. Sa préservation est la responsabilité des justiciables, mais aussi et avant tout de ceux et celles qui ont l’honneur de l’exercer.»
“La Corte Internacional de Justicia aparece finalmente como el medio de solución de controversias que permite restablecer el equilibrio y la igualdad de las partes, que se ven rotos muchas veces en la negociación directa cuando el peso político, económico o militar de una de las partes es manifiestamente superior a la otra. Es así el medio que prefieren – o que deberían seguir- quienes tienen una posición jurídica sólida frente a un adversario más poderoso que pretende simplemente imponer la razón de la fuerza.”
Kohen, M.G.;“El futuro de la Corte Internacional de Justicia a la luz de la práctica reciente”, Revista Jurídica de Buenos Aires, 1998, vol. I-II, p. 159
“Although no formal hierarchy exists, the Court appears to be a primus inter pares with regard to the other adjudicative bodies. Nevertheless, in order to play this central role, as Georges Abi-Saab has written, ‘la Cour doit se l’approprier (pour ne pas dire le conquérir) en démontrant aux autres organes, par ses positions et son action, qu’elle mérite leur reconnaissance comme primus inter pares, suivie non par obligation, mais par déférence, eu égard à son autorité intrinsèque et à la qualité de son raisonnement et de ses jugements’”.
“It can be concluded that the ICJ, being the principal judicial organ of the UN, and the only court having general and universal inter-State jurisdiction, subject to the consent of States, remains the judicial institution enjoying the highest prestige. Specialised bodies, in performing their own functions, influence, and are influenced by, the work of the Court. In the last resort, this mutual influence is tributary to the imagination of both judges and counsel. For the former, by the way they employ the experience of the other bodies. For the latter, by the choice of means and the submissions they make States produce before international courts and tribunals and other adjudicative bodies.”
Kohen, M.G.; “‘Considerations about What is Common’: the I.C.J. and Specialised Bodies”, in d’Argent P. & Combacau, J. (eds), Considérations sur ce qui est privé : essais sur les limites du droit international / Reflections on what remains private : essays on the limits of international law. Liber amicorum Joe Verhoeven, Bruylant, 2014, pp
Kohen, M.G.; The Court’s Contribution to Determining the Content of Fundamental Principles of International Law”, in G. Gaja & J. Grote Stoutenburg (eds), Enhancing the Rule of Law through the International Court of Justice, Leiden, Brill-Nijhoof, 2014, p. 150.“While the Court is the principal judicial organ of the United Nations, its authority is not only as the ‘general guardian of legality within the [UN] system’ but also, as Judge Manfred Lachs recalled, ‘[i]n fact the Court is the guardian of legality for the international community as a whole, both within and without the United Nations’”